Fréquence est une agence créée en 2022 par Marine Collignon, Charlotte de La Hosseraye et Lise Rougé Raoult, aboutissement de plusieurs années de collaboration et d’amitié.
Rencontrées sur les bancs de l’école d’architecture de l’ENSA-Paris-La-Villette, notre premier projet commun remonte à la construction d’une école dans le nord de l’Équateur au sein de l’association Une École Pour Guayas.
En 2020, nous nous retrouvons autour d’un projet de rénovation complète d’un appartement sur l’Île-Saint-Louis à Paris. La complémentarité de nos compétences et notre vision partagée de l’architecture nous conduit à renouveler cette collaboration, puis à créer Fréquence architecture.
La variété de nos parcours (ENSA Paris-La-Villette, ESTP Paris) comme de nos expériences professionnelles (SOA Architectes, Ateliers 2/3/4, AAVP Architecture, I+A) nous permettent aujourd’hui d’approfondir un large panel de projets et d’intérêts: rénovations d’appartements, extensions de maison, création d'équipements publics dans les domaines du sport, de l'enseignement, de la culture... nous tendons farouchement à explorer la diversité tout en donnant une identité propre à chaque projet.
Nous partageons des convictions qui sont le fondement de notre architecture : pour nous, le projet se définit à partir de son contexte. Nous considérons également que l’architecture doit se mettre au service de l’usage, pour répondre aux besoins actuels en prenant en compte les évolutions futures.
Aguerries à toutes les échelles, nous revendiquons une architecture utile, rigoureuse et poétique et nous nous enthousiasmons volontier pour chacun des sujets qui nous sont confiés.
Ami.e.s
Lise Monnier - architecte
Marion Rougé Raoult - designer industriel
Victor Emmanuel - paysagistes
Takumi Goto - architecte HMONP _________
Camille Moutte - étudiante à Boulle
Camille Genoud - architecte
Morgane Marchal - architecte
Elena Dottelonde - photographe
Pierre Saintonge - photographe
Composer avec l’existant
Parmi les premières commandes qui nous ont été confiées, plusieurs traitent de la réhabilitation d’édifices existants. Nous apprécions cet exercice, qui nous plonge à chaque nouvelle commande dans la compréhension d’un territoire, l’analyse d’un contexte, et nous pousse à trouver des solutions “sur-mesure”, comme l’adossement d’une verrière sur un contrefort en pierre dans le projet d’extension du moulin de Kerambellec.
Quel que soit le contexte, qu’il soit ordinaire ou patrimonial, urbain ou rural, résidentiel ou industriel, notre attention se porte sur chaque territoire avec la même intensité.
En témoigne la variété des situations géographiques de nos projets : Finistère, Côte d’Or, Eure, Île de France, Seine-Saint-Denis, Yvelines...
Notre démarche est guidée par la volonté de composer avec l’existant, le «déjà là». Ce souci d’instaurer un dialogue avec le contexte oriente notre réflexion sur la volumétrie et la matérialité, qui, nourrie par les objectifs de rationalité constructive et de pérennité, donne son identité au bâtiment.
Travailler la lumière et la matière
“Sans lumière naturelle, il n’y a pas de vie dans l’espace.” Louis Kahn, the Realm of Architecture, 2004
Le travail autour de la lumière et la matière est au coeur de nos préocupations. Ces deux composantes constituent le vocabulaire élémentaire de notre architecture.
La lumière naturelle donne au bâtiment son apparence et sa dynamique, tandis que la matière lui confère une texture et une couleur. Aussi, pour chacun des sujets qui nous sont confiés comme le projet d’extension de maison à Plougasnou ou celui d’aménagement d’une librairie à Brunoy, nous accordons un soin particulier à l’apport de lumière naturelle et au choix des matières constituant le projet .
Construire durable
Nos expériences de projets dans des contextes géographiques pluriels nous ont menées à nous intéresser aux savoir-faire traditionnels et à l’emploi de matériaux locaux (pierre granit en bretagne, pierre calcaire en bourgogne, briques moulées en Normandie…)
Dotées d’une double formation d’architecte et d’ingénieur, nous aimons comprendre les processus de mise en oeuvre et les techniques constructives de ce que nous dessinons. Aussi, dès que nous commençons à travailler sur un nouveau projet, nous abordons la question structurelle afin de formuler une réponse à la fois esthétique, rationnelle et durable. À l’heure de la transition écologique et de l’épuisement des ressources terrestres, il ne nous semble pas envisageable de construire sans se soucier de la perennité de nos projets.
Frugalité, rationalité, sobriété énergétique et respect de la matière sont pour nous les fondamentaux pour concevoir un projet respectueux de l’environnement.
Servir l’usage
Nous revendiquons une architecture au service de l’usage :
Tout au long du processus de conception, nous éprouvons la nécessité d’un retour permanent à l’utilisateur et à ses usages : visites de site, croquis, reportages photographiques, textes, entretien avec les habitants et usagers.
À travers ces relevés in situ, nous essayons de mettre en lumière l’environnement et les caractéristiques intrinsèques du territoire dans lequel nous intervenons, afin de proposer une réponse adéquate, qui réponde à la fois à la nature du site et aux souhaits des usagers.
Cette attention portée à la qualité des lieux de vie se traduit par un travail à toutes les échelles, jusqu’à celle du mobilier, comme l’illustre le projet aménagement de combles et rénovation d’appartement Laumière.
Composer par le dessin
Que nous réalisions des projets pour des particuliers ou des maîtrises d’ouvrage professionnelles, le dessin à la main est un outil de communication à part entière. Il représente pour nous ce qu’il y a de plus spontané: c’est l’expression de la première intention, de l’esquisse, qui pourra ensuite être concrétisée par les outils informatiques.
De l’esquisse jusqu’au chantier, nous produisons donc des croquis, des schémas, des diagrammes, afin de transmettre rapidement des idées ou des concepts, tout en conservant une dimension sensible et poétique.
Dans son interview réalisée en Avril 2021 sur la chaîne Mies.fr, Lise explique l’importance du dessin en architecture, pendant les études et au cours de la pratique professionnelle.